2018 est l’année qui devait voir une avancée en matière de promotions pour les enseignants, puisque les accords du PPCR prévoyaient une évolution mirobolante des élus à l’inaccessible Hors Classe.

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Le SNE avait été un des rares syndicats à s’opposer aux accords du PPCR en 2016 (vote contre au Comité Technique Ministériel), se doutant que le colis était piégé. C’est amusant de voir comment certaines organisations syndicales s’énervent à présent à propos d’un procédé qu’ils ont cautionné !

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Deux ans plus tard, les faits nous donnent malheureusement raison, comme pour les rythmes scolaires d’ailleurs. Les CAPD prennent du retard car le ministère n’a toujours pas précisé le pourcentage de promus, les critères retenus semblent varier d’un département à l’autre, et l’on a l’impression que l’on cherche à laisser le procédé dans le flou le plus total…

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Bref, là où il devait soit-disant y avoir un progrès, on constate surtout  pas mal de cafouillages et une opacité qui renforce l’incompréhension et la frustration sur le terrain.

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Bon nombre de collègues ne savent toujours pas à cette heure s’ils sont promus, et surtout, ils ignorent la raison pour laquelle ils ne le sont pas, et pourquoi ils n’ont eu qu’un « satisfaisant » via le serveur  Iprof, ultime outil de déshumanisation d’une GRH en lambeaux dans notre institution...

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Est-ce de cette façon que l’on pense récompenser l’engagement des collègues ?

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Est-ce de cette façon que l’on va motiver les troupes pour en faire toujours plus ?

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Est-ce une façon « bienveillante » de procéder ?  Là où on nous demande de noircir des grilles de compétences pour nos élèves,  notre hiérarchie se contente de nous classer en 4 groupes sans plus d’explication…

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C’est indigne de traiter ainsi les collègues. La confiance prônée par Monsieur le Ministre passe nécessairement par une remise à plat du système actuel.

Laurent Hoefman,

Secrétaire Général aux publications

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