ACTUALITÉS NATIONALES
20 novembre 2025
Un projet global pour l’amélioration
de la direction d’école
épisode 4
Dans le dernier épisode concernant notre projet global pour l’amélioration de la direction d’école, nous évoquerons un sujet souvent plébiscité par les directeurs et directrices : la simplification de l’exercice de leurs fonctions.
PPMS
Pour le SNE, les nouvelles dispositions qui unifient les deux PPMS semblent aller vers la simplification. De plus, le fait de cantonner le directeur à une fonction de «participant» et non de «rédacteur» permettra d’alléger sa tâche, si tant est que le texte soit respecté.

Pour le SNE, le fait que les DSDEN puissent temporiser jusqu’à la rentrée de septembre 2028 est un très mauvais signal pour les directeurs. Ils ont déjà assez attendu et ces mesures doivent être appliquées au plus vite.
Elections de parents d’élèves
Concernant les élections, en plus du vote par correspondance et du vote électronique, le SNE revendique la possibilité de recourir à la désignation automatique des volontaires si une seule et unique liste se présente (très grande majorité des cas) dans les délais légaux. Cette procédure est d’ailleurs d’ores et déjà prévue par les textes dans les cas de carence.
Nous souhaitons que l’Education nationale soit enfin pragmatique en rendant du temps aux directeurs sans entraver le principe démocratique.
Sécurité, orientation
Face à la montée de la violence envers les adultes dans les écoles, il est indispensable d’obtenir un dispositif de protection immédiate des personnels. Pour le SNE, la possibilité de suspension à titre conservatoire d’un élève violent (même non intentionnellement) à l’encontre d’un adulte doit être instituée, dans l'esprit du dispositif déployé pour les élèves harceleurs.
Pour les élèves à difficultés comportementales récurrentes, le directeur d’école devrait pouvoir saisir une instance pour orienter l’élève vers un dispositif spécifique.
Gestion de l’absentéisme des PE
Pour répondre à une urgence familiale ou de santé, il est souvent essentiel, pour la personne concernée, d’obtenir une réponse rapide à sa demande d’autorisation d’absence. Actuellement, ce type de demande transite par l’IEN qui n’est pas toujours disponible. La réponse tarde donc parfois à arriver. Pour le SNE, on devrait permettre au directeur d’école d’autoriser les absences en cas d’urgence, lorsque leur durée ne dépasse pas la demi-journée.
Signature des conventions, autorisations d’intervention
Actuellement, les directeurs d’école signent des autorisations pour les accompagnateurs de sorties scolaires. La plupart du temps, ces autorisations sont délivrées aux parents ou à certains membres de la famille d’un élève. La seule condition à remplir est d’être majeur. Afin de simplifier les choses, le SNE milite pour que les directeurs d’école puissent également signer les conventions de stage. De même, les directeurs d’école devraient pouvoir signer les autorisations d’intervention en milieu scolaire des intervenants extérieurs sans passer par la complexité du circuit actuel.
Coordination des besoins de l’équipe en formation continue
L’article L411-2 du Code de l’éducation stipule : «Le directeur d’école propose à l’inspecteur de l’éducation nationale, après consultation du conseil des maîtres, des actions de formation spécifiques à son école.»
Pour le SNE, il est grand temps de permettre aux acteurs de terrain de se former selon leurs besoins et selon les particularités de leur public. Ainsi, s’il semble nécessaire de réserver des temps de formation continue à la mise en œuvre de la politique ministérielle, l’ensemble des 18 heures annuelles ne peut y être entièrement consacré. Notre syndicat milite donc pour la répartition suivante :
- 6 heures pour la politique académique (à l’échelon du rectorat ou pour les orientations ministérielles);
- 6 heures pour la politique départementale (à l’échelon de la DSDEN ou pour la déclinaison par circonscription);
- 6 heures pour les besoins spécifiques de l’équipe.
.png)