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ACTUALITÉS ACADÉMIE DE LYON

17 janvier 2019

Liberté - Respect - Savoir - Engagement  

Serait-ce la nouvelle devise de la France ? Pas encore. Ce n'est que celle affichée par notre ministère la semaine dernière en clôture des voeux de M. Blanquer aux enseignants (à voir ici). Derrière ces quatre mots, se trouvent des propos édifiants et prometteurs. 


 
La dimension humaine de notre métier

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M. Blanquer annonce en préambule vouloir notre "épanouissement au sein de l’Éducation Nationale".

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Vus les temps qui courent, et l'augmentation de la participation aux élections professionnelles, cet épanouissement passe pour beaucoup d'entre nous par la nécessité d'être bien représenté et efficacement défendu. Vous permettre d'exercer sereinement votre métier est une des raisons d'être du SNE.

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Le premier objectif annoncé ensuite par M. Blanquer est "d'élever le niveau général et la justice sociale grâce à la réussite à l'école primaire". Pour le remplir, notre ministre souhaite que "chaque élève ait acquis les savoirs fondamentaux et le respect d'autrui à la sortie du primaire". 

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Le SNE se félicite de cette belle reprise de son livre-programme. Notre syndicat ne manque pas une occasion d'encourager notre ministre à s'en inspirer toujours plus.

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Nos carrières : un déficit de reconnaissance matérielle et immatérielle à combler

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Notre ministre nous souhaite "un bien-être professionnel qui passe par la réussite des élèves" et par "des enjeux de rémunération" dont il se dit parfaitement conscient. 

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Le SNE siège au Comité Technique Ministériel. Notre syndicat peut vous confirmer que M. Blanquer connaît les chiffres et l'écart presque abyssal qui nous sépare de la simple moyenne des pays de l'OCDE en matière de rémunération. La réduction de ce gouffre est une oeuvre de longue haleine. Le SNE y participe activement. 

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Le but aussitôt précisé par notre ministre, "utiliser les moyens budgétaires nouveaux" pour "aller dans le sens d'une amélioration du pouvoir d'achat des professeurs" montre à quel point nous sommes encore loin d'une augmentation nette de nos traitements.

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M. Blanquer évoque enfin "la reconnaissance du professeur dans notre système et dans notre société". Il plaide pour une"reconnaissance de la fonction centrale des enseignants". 

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Ce point est en effet capital car c'est une source de mal-être chez nombre de collègues. La déconsidération dont nous sommes l'objet est flagrante et toujours plus difficile à supporter.

 

Pour le SNE, le retour à la reconnaissance passe inévitablement par le rétablissement de l'autorité professionnelle des maîtres. Permettre à nouveau l'usage du redoublement fut un premier pas qui en appelle bien d'autres. Le simple fait que des parents osent désormais exiger le changement d'avis exprimés dans le LSU sur leurs enfants montre l'ampleur du chantier qui reste à mener.


 

Un bilan contrasté

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Notre ministre effectue une analyse assez lucide de la situation de notre profession. Le SNE regrette néanmoins le peu de consistance des conséquences tirées. Dans l'instant, rien de concret n'est annoncé. Nous le regrettons, mais nous ne baissons pas les bras.

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Vous pouvez compter sur le SNE. Syndicat représentatif, il tiendra toute sa place dans les négociations à mener pour obtenir les améliorations auxquelles nous aspirons et que nous méritons.  


 

Philippe Ratinet

Secrétaire Académique Lyon

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