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ACTUALITÉS NATIONALES

16 avril 2018

Burn-out : et si ça n'arrivait pas qu'aux autres ? (1/3)

Un mal qui frappe sournoisement…et qui laisse des traces.

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Henri Salvador disait « le travail : c'est la santé, rien faire, c'est la conserver. Les prisonniers du boulot n’ font pas de vieux os. » et jamais ses propos n’ont trouvé plus d’échos que dans l’époque qui est la nôtre.

 

Qu’est-ce que le burn-out ? C’est un syndrome d'épuisement professionnel. Ou plutôt d’effondrement professionnel car ce terme galvaudé évoque en réalité un éventail de souffrances bien plus large et rarement sans conséquences à longs termes :  perte de vision, perte d'audition, tremblements, cœur pouvant descendre en dessous de 40 pulsations par minute, tension artérielle à 8 ou à 21 selon les cas, semi coma suite à une prise de sucre…. Du plus étrange au plus inquiétant, les symptômes ne peuvent que mettre en évidence la gravité de la situation. Et les séquelles ne sont pas à sous-estimer.

 

Le plus surprenant, c'est que l'on ne voit rien venir. Quel enseignant n'a pas dit : "C'est dur mais je tiens le coup jusqu'aux vacances ». Si le stress ordinaire fluctue selon une sinusoïde, en situation précédant le burn-out celui-ci ne fait qu'aller crescendo. Et le pire, d'après ceux qui ont vécu cette situation, c'est qu'avant de céder, on se sent on ne peut mieux. Les médecins expliquent cela par une hausse d'adrénaline, de cortisol et, plus étonnant, d’endorphine. C'est cette sensation de bien-être qui précède la tempête qui lui permet de conduire au désastre que l'on sait. Quand le SNE vous dit de vous ménager !

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De l'utilité du stress dans le management.

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Le problème vient du fait que notre société dans son ensemble s'accélère. L'Education Nationale ne fait pas exception à la règle. Le besoin d'immédiateté se traduit par des demandes incessantes de notre hiérarchie. Ce qui nous révulse au SNE, c'est que les méthodes de management, empruntées au secteur privé, se multiplient dans l'Education Nationale. Ces méthodes visent à mettre l'employé sous pression.

 

L'exposition de notre profession au stress chronique associée à l'amour de l'enseignement nous conduit plus aisément au burn-out. Pourquoi ?

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La suite la semaine prochaine...

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Ange Martinez

Vice-président du SNE

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