​

Quelques chiffres révélateurs

(questions fermées)

​

• les mots qui caractérisent l’exercice de la fonction sont polyvalence (25%), responsabilité (24%), sens du relationnel (14%), disponibilité (13%)

• 46% des directeurs consacrent 11 à 20h pour les tâches de direction

• 91% sont interrompus dans leur tâche de direction et 87% lorsqu’ils sont en classe

• Ils ont prioritairement besoin d’appui pour gérer l’accès à l’école (52%), répondre au téléphone (48%)

• Ils expriment leur besoin de formation en connaissance du droit et de la réglementation (54%), en gestion de conflits entre adultes (35%)

• Ils estiment être reconnus par tous les partenaires de l’école à plus de 80%

• Ils souhaitent être décisionnaires de la gestion des 108h (87%), bénéficier de réunions d’échanges entre pairs (83%), être associés à l’évaluation des professeurs des écoles uniquement pour leur coopération et leur contribution à l’action de la communauté éducative (56%) (par contre ils refusent à 74% d’évaluer la pratique de classe de leurs collègues)

 

Quelques pistes d’améliorations souhaitées

(questions ouvertes sur un échantillon de 3001 directeurs)
 

• 48% évoquent des besoins RH (aide humaine, revalorisation, formations adaptées, reconnaissance, soutien…)

• 45% demandent l’augmentation de leur temps de décharge

• 27% demandent une simplification des tâches

• 11% réclament un véritable statut
   

 

Points majeurs non évoqués dans le questionnaire, exprimés par les collègues
 

• difficultés liées aux missions (27%)

• valorisation du statut (24%)

• revalorisation salariale (19%)
   

​

L'avis du SNE

​

Les remarques des organisations syndicales présentes ont mis en évidence des visions différentes de la fonction, qui demeurent un frein aux avancées.

 

Pour le SNE, le directeur n’est pas un pair parmi les pairs, mais un responsable (cf référentiel métier 2014). Il exerce un métier à part entière qui a besoin d’être reconnu et professionnalisé.

 

Le sujet de la prochaine rencontre (14 janvier) portera sur la définition des responsabilités et les tâches associées, afin de les alléger ou d’en supprimer une partie.
 

Le SNE a rappelé à cette occasion que la simplification des tâches était déjà prévue depuis 2013, et que cela n’a débouché sur rien de notable depuis. Cela tient au fait que le directeur exerce plusieurs métiers en un seul et assure des missions complexes qui ne sont pas suppressibles. Ces missions font partie de la polyvalence citée en premier dans les qualités inhérentes à la fonction.
 

Espérons que ces nouvelles négociations débouchent sur des avancées significatives qui prendront en compte tous les aspects du métier. Le SNE continuera à porter haut et fort vos intérêts.
 

Directrices,directeurs, aidez-nous à peser davantage dans les négociations, en faisant remonter votre avis lors des comités de suivi locaux.

​

 

Laurent Hoefman, président du SNE

Geoffrey Capliez, secrétaire général