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ACTUALITÉS NATIONALES

27 mai 2020

​Après la crise, retour annoncé à la revalorisation

D'ultimes efforts pour clore 2019-2020

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Alors que nos écoles commencent à peine à trouver leur rythme de travail, le déconfinement va être étendu. Nous avons à organiser l'accueil des élèves pour le mois de juin dans une urgence qui rappelle douloureusement celle du début du mois de mai.

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Concilier les impératifs du protocole sanitaire et les besoins toujours plus pressants des parents d'élèves s'avère très compliqué. Laisser aux écoles le soin de gérer tout cela est certes une preuve de confiance, mais, sous couvert d'adaptabilité, cela revient à faire peser un poids considérable sur les épaules des équipes déjà bien éprouvées.

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Distanciel, présentiel, enfants prioritaires ou pas, taille des locaux, importance du volontariat. L'équation à résoudre est de taille. La latitude laissée ou pas par la hiérarchie complique encore parfois davantage la tâche.

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Que le terrain réponde encore et toujours présent est une nouvelle preuve de la qualité des professionnels que sont les professeurs des écoles. Nous l'avons souligné directement au ministère. A ce titre, nous pouvons affirmer que les vacances d'été seront particulièrement bienvenues !

 

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Une crise peut-être porteuse de promesses

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Ce qui est certain, c'est que cette année scolaire laissera des traces chez les élèves, mais aussi chez les enseignants. Certaines se révéleront peut-être positives

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Tout d'abord, la société a, au moins pour partie, porté un regard très positif sur notre profession.

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Ensuite, le tout récent projet de loi sur la direction (à lire ici) a été déposé en réponse aux efforts consentis lors de la crise. Il était pressenti, mais la situation sanitaire a servi de catalyseur. Le SNE en propose quelques aménagements, notamment sur les petites écoles et sur l’affirmation de la liberté pédagogique. Avec l'adoption de ce texte, une marche considérable serait gravie.

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Enfin, notre ministre a récemment laissé entendre que les 500 premiers millions prévus pour la revalorisation de notre profession devraient être maintenus. Ce serait un geste d'autant plus beau que le nouveau régime de retraites dont il était le corollaire semble tombé aux oubliettes. Cette volonté d'aller au bout d'un projet qui doit remettre pécuniairement les enseignants à leur juste place dans notre société est à prendre à une juste considération.

 

Le SNE a été et reste au rendez-vous de la gestion de la crise sanitaire. Il sera là pour l’après, pour défendre les intérêts, peut-être désormais plus largement compris, de tous les enseignants du premier degré.

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Philippe Ratinet

Secrétaire général aux publications

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