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ACTUALITÉS NATIONALES

27 novembre 2020

Bientôt une complémentaire santé payée par l’État ?

En temps normal, les réunions de l’agenda social sont le lieu de toutes les négociations, mais aussi l’espace de confidences qu’il fait parfois bon entendre.

 

A l’heure du Grenelle, où toutes les perspectives sont à envisager, c’est encore plus vrai. Le ministère nous réclame des propositions larges dans tous les domaines.

 

Le SNE s’investit plus encore qu’à son habitude et ce dans tous les domaines où il est sollicité. Militer pour des changements d’importance majeure prend tout son sens lorsque le moyen terme est envisagé. 

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C’est dans ce contexte qu’une avancée aussi majeure qu’inattendue pourrait se concrétiser.

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Une offre congrue de complémentaire santé 

 

Le code de la sécurité prévoit que tout employeur du secteur privé « doit faire bénéficier à tous ses salariés qui ne disposent pas déjà d’une couverture complémentaire, quelle que soit leur ancienneté dans l’entreprise, d’un régime de remboursement complémentaire des frais de santé ».

 

Notre statut d’agent public nous exclut de ce dispositif. Et si cette situation venait à évoluer ?

 

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Développer l’offre de complémentaire santé

 

La question de la complémentaire santé a été soulevée lors d’une réunion sur la qualité de vie au travail. L’administration a murmuré qu’un travail est mené actuellement sur la faisabilité d’une ordonnance qui pourrait révolutionner la protection médicale des enseignants.

 

L’État (la DGAFP) étudie actuellement un projet d’assurance santé complémentaire facultative. Le SNE a évidemment proposé un alignement sur le modèle du privé, ce qui signifie que L’État réglerait la moitié de la cotisation demandée.

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Ce qui est certain, c’est que si une telle mesure venait à exister, elle permettrait aux agents de réaliser une économie substantielle.

 

Le SNE prend acte de cette perspective. Elle constituerait une avancée majeure pour tous les enseignants. Elle pourrait même être un préambule à l’instauration d’une médecine du travail.

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Vous pouvez compter sur notre syndicat pour en réclamer bien haut la concrétisation rapide. 

 

Le train de la revalorisation part en février, il ne faut rien oublier avant de monter à bord...

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Philippe Ratinet

Secrétaire général aux publications

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