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ACTUALITÉS NATIONALES

17 février 2022

Allègement du protocole sanitaire

Le ministère de l’Education nationale a annoncé le 11 février l’allègement du protocole sanitaire à la rentrée des vacances d’hiver de chaque zone.

 

Le protocole sanitaire va passer du niveau 3 au niveau 2.

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Ce passage au niveau 2 s’appliquera à partir du :

  • 21 février pour les écoles de la zone B

  • 28 février pour les écoles de la zone A

  • 7 mars pour les écoles de la zone C

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La FAQ a été mise à jour le jeudi 17 février.

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Quels sont les réels changements ?
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  • La fin du port du masque en extérieur pour les élèves et les personnels (le droit commun en extérieur s’applique).

  • L'allégement des règles de limitation du brassage : limitation du brassage par niveau et plus par classe.

  • La possibilité de pratiquer du sport en intérieur sans port du masque (les sports avec contact ne sont toujours pas autorisés sans masque).

 

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Concernant le dépistage
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A partir du 21 février la présentation d’une déclaration sur l’honneur des responsables légaux des élèves attestant la réalisation des tests ne sera plus exigée.

 

A partir du 28 février, les élèves ou personnels considérés « cas contact » n’auront plus à réaliser qu’un seul test à J+2.

 

Concernant les départements d’outre-mer, le protocole est adapté à chaque situation (voir le site des académies concernées).

 

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Avis du SNE

 

Concernant la forme, le SNE est satisfait, pour une fois, de la communication du ministère. Les écoles ainsi que les enseignants ont été prévenus sur leurs boîtes professionnelles. De plus ces modifications du protocole, annoncées bien en amont, laissent plusieurs jours aux équipes pour s’organiser. Concernant le fond, le SNE approuve cet allègement. Il était incohérent de devoir garder le masque dans la cour de récréation alors qu’on pouvait l’enlever à l’extérieur de l’école.

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Le passage du niveau 3 au niveau 2 va permettre de limiter fortement le nombre de fermetures de classes, notamment les fermetures par manque de remplaçant. L’évolution concernant les dépistages (un seul test et plus d’attestation à présenter) va simplifier la vie des collègues et la gestion des retours en classes.

 

Ces deux mesures vont certainement faire baisser les tensions que l’on ressent sur le terrain entre les parents d’élèves et les écoles.

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Néanmoins, en cas d’absence d’enseignant non remplacée, les autres classes risquent d’être fortement surchargées. C’est pourquoi, selon le SNE, la règle du « pas d’enseignant, pas d’élèves » doit être conservée, même lorsque le protocole ne sera plus en place. En effet, la répartition dans les classes, solution traditionnelle dans le 1er degré pour pallier au manque de remplaçants, oblige les enseignants et les élèves à travailler dans de mauvaises conditions.

 

Le SNE demande donc depuis plusieurs mois qu'il soit défini de façon durable qu'en cas d'absence non remplacée d'un enseignant, les élèves ne soient pas accueillis dans les autres classes. Les mairies pourraient mettre en place un service d'accueil si elles le souhaitent, ou les parents devraient garder leurs enfants.

 

Même si la pression va redescendre un peu, il faut absolument que le ministère ait bien conscience du niveau d’épuisement de la profession et du niveau scolaire général des élèves avec ces scolarisations en dent de scie.

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L’idée est de revenir petit à petit à une situation normale. Ce n’est donc pas le moment de demander aux enseignants quoi que ce soit qui pourrait être perçu comme superflu. Un seul exemple parmi tant d’autres : le SNE demande fortement la suspension des évaluations d’école.

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Matthieu Verdier

secrétaire général

NOS IDÉES POUR L'ÉCOLE

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