En effet, pour raison de nécessité de service, il n’est pas rare que les opérations de mobilités échouent. Dans ces conditions, les envies de changement du professeur des écoles sont vouées à l’échec. Ses seules portes de sortie sont alors la mise en disponibilité ou la démission.

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Dans une époque où le manque d’attractivité du métier d’enseignant est criant, les trop nombreux postes qui ne sont même plus pourvus au concours en témoignent, il est inconcevable de pousser les collègues à se mettre ainsi sur la touche. La pénurie est réelle dans chaque département. Alors pourquoi refuser la mobilité ?

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Au SNE, nous connaissons ces situations. Vous les partagez régulièrement avec nous. Nous pensons qu’il est temps d’en finir avec ce déterminisme. Pour cela, nous souhaitons porter vos demandes à l’administration.

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En effet, connaître les statistiques de réussite des opérations du mouvement est une chose, tenter de les comprendre en est une autre. Pour ce faire, nous avons besoin de recueillir vos témoignages (que ceux-ci expriment votre déception, votre colère ou votre découragement, peut-être même votre satisfaction d’être arrivé à vos fins).

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Forts de ces réactions, lors de nos entretiens périodiques avec le ministère ou auprès d’autres instances, vos écrits seront précieux pour faire avancer ce sujet aux conséquences trop souvent douloureuses.

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