7,3% des élèves de CP ne sont pas en capacité d’encoder des syllabes. 78,5% des élèves réussissent l’écriture de mots. L’exercice le moins bien réussi est celui portant sur la compréhension de phrases en autonomie.

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Les résultats de 2024 sont comparables à ceux de l’année 2021, sauf pour la compréhension de phrases et la lecture à voix haute, où l’on observe un léger recul par rapport à cette même année.

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Concernant les mathématiques, c’est le domaine de la résolution de problèmes qui présente le plus faible taux de réussite (59,1%). On note également des proportions importantes d’élèves en difficulté aux items «additionner» (17,6%) et «soustraire» (20,4%). Les exercices «placer un nombre sur une droite graduée», «comparer des nombres» et «écrire des nombres entiers» obtiennent des résultats satisfaisants à plus de 80% chacun.

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Malgré les résultats mitigés en résolution de problèmes et maîtrise de l’addition et de la soustraction, on observe une progression constante depuis 2020.

 

Le SNE se réjouit de ces résultats qui mettent en exergue de possibles marges de progrès mais qui montrent surtout que le travail des enseignants a payé, sans avoir touché aux programmes.

 

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Des résultats inégaux suivant le genre ou le périmètre scolaire

 

Des inégalités filles-garçons :

 

Le rapport statistique montre que les filles présentent globalement de meilleurs résultats en français que les garçons. Au contraire, les garçons obtiennent plutôt de meilleurs résultats en mathématiques que les filles (ce qui n’était pas le cas aux évaluations de début d’année).

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Les écarts entre filles et garçons se stabilisent si l’on prend les années 2023 et 2024 comme années de référence.

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Des inégalités “écoles en Éducation Prioritaire-autres écoles publiques” :

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On note que les élèves scolarisés en Éducation Prioritaire ont une maîtrise plus faible des compétences évaluées en français (plus particulièrement en compréhension orale). Concernant la lecture et l’écriture, des écarts avec les élèves scolarisés dans les autres écoles publiques existent mais sont moins flagrants.

 

En mathématiques, les élèves scolarisés en Éducation Prioritaire ont des résultats plus faibles que ceux des autres écoles publiques. Les différences se concentrent surtout sur la résolution de problèmes et les exercices de soustraction.

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Une certaine stabilité est relevée entre 2023 et 2024, concernant les écarts observés entre les écoles en Éducation Prioritaire et les autres écoles publiques.

 

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L’avis du SNE

 

Ces résultats ont de quoi rassurer, après les performances médiocres régulièrement exhibées dans les médias, concernant les élèves français. Cette publication ministérielle avait pour objectif d’insister sur le bien-fondé des réformes initiées depuis 2017.

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Au SNE, nous nous réjouissons de voir des progrès dans les performances des élèves évalués. La stabilité des résultats enregistrés par les élèves scolarisés en Éducation Prioritaire et les autres élèves en école publique doit également encourager la poursuite de pratiques pédagogiques porteuses de résultats. On peut voir là une conséquence directe des dédoublements de classe. La taille du groupe classe constitue bien un facteur direct de réussite scolaire. Ces résultats positifs sont aussi le fruit du travail concerté des équipes enseignantes dévouées, combiné à un pilotage pédagogique réfléchi.

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Espérons que l'arrivée des nouveaux programmes et des manuels labellisés, dont certains semblent totalement laisser de côté le travail de compréhension de textes, ne rebattront pas les cartes.