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Les clés de lecture 

 

• Le CRPE externe s'adresse aux étudiants inscrits en deuxième année de master (M2) ainsi qu'aux personnes qui détiennent déjà un diplôme de master. C’est le concours où il y a le plus de postes et où se présentent le plus de candidats, issus pour la plupart du master MEEF.

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• Le CRPE externe spécial s'adresse aux mêmes personnes que le CRPE externe. Sa particularité est d'avoir des épreuves supplémentaires portant sur une langue régionale.
   

• Le CRPE interne est réservé aux instituteurs titulaires qui justifient de trois années de services effectifs ainsi que les fonctionnaires et certains agents non titulaires qui peuvent justifier de trois ans de services publics et qui détiennent une licence. Il peut inclure des épreuves supplémentaires portant sur une langue régionale pour le second CRPE interne spécial.

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• Le troisième CRPE est accessible à tous ceux qui ont au moins cinq ans d'expériences professionnelles accomplies dans le cadre d'un contrat de droit privé, sans condition de diplôme. Le nombre de postes est moins important mais les profils des candidats sont très différents. Vous pouvez donc vous démarquer plus facilement.

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Analyse et avis du SNE

 

On observe assez facilement que les académies ont des pilotages qui leur sont propres. De manière globale, le nombre de postes offerts au CRPE est en baisse de 0,5% nationalement, par rapport à 2024. Les académies qui montrent le plus fort recul au niveau des postes offerts sont : Créteil (-24.5%), Versailles (-21.9%), Lyon (-16.6%). Une baisse significative s’observe également dans les académies de la Guyane, Lille et la Réunion.

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Même si la plupart des candidats au CRPE seront recrutés par concours externe, on note une part non négligeable de candidats recrutés par la voie du 3ème CRPE (environ 10.5%) ou du CRPE interne (environ 5,4%). Cette tendance est d’ailleurs plus marquée là où les difficultés de recrutement semblent importantes.

 

Pour notre syndicat, la crise du recrutement que nous traversons est structurelle : ouvrir davantage de places au concours interne ou au 3ème concours semble être la stratégie d’une administration aux abois. De même, recruter des candidats ayant des moyennes très basses ne contribuera qu’à donner une image dégradée de notre profession et ne règlera pour autant pas la situation de la crise du recrutement.

 

L’amélioration de nos conditions de travail et une meilleure rémunération seront un passage obligé pour que la profession d’enseignant du premier degré soit à nouveau attrayante.