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ACTUALITÉS NATIONALES

24 mai 2019

Projet de loi pour une École de la Confiance,

ce que propose le Sénat

Ce mardi, le Sénat a adopté le projet de loi pour une école de la Confiance.

 

Le SNE a déjà salué le changement phare du Sénat : la suppression de la possibilité de créer des Établissements Publics des Savoirs Fondamentaux (EPSF).

 

Le Sénat a remodelé le texte sur bien d’autres points (interdiction du port de signe religieux pour les accompagnateurs en sortie scolaire, retenue sur les allocations familiales en cas d’absentéisme...). Parmi les sept apports du Sénat au projet de loi, trois autres ont particulièrement retenu notre attention.

 

L’amélioration de l’inclusion des enfants en situation de handicap

Ce point est d’une nécessité criante à l’heure actuelle.

Le Sénat prévoit la prise en compte de ces enfants dans les effectifs, le renforcement de la professionnalisation des accompagnants grâce à une formation suivant un référentiel national et un accent mis sur la préparation étudiants et enseignants aux enjeux de l’école inclusive.

Au SNE, nous estimons que l’amélioration de la formation de l’ensemble des encadrants de ces élèves est effectivement indispensable. Toutefois, il s’agit ici d’un premier jalon dans un domaine amené à beaucoup évoluer dans les années à venir.

 

Une amélioration du dépistage précoce des troubles de la santé

Scolarisés dès trois ans, les enfants bénéficieraient d’une première visite médicale cette année-là, avant de bénéficier d’une seconde l’année de leurs six ans.

Le SNE salue cette volonté de suivi médical des élèves. Notre syndicat regrette par contre que les enseignants ne bénéficient pas d’une aussi bonne volonté dans ce domaine.

 

Une formation des enseignants élargie

Le Sénat souhaite que la formation dispensée dans les INSPE (ex ESPE) prenne mieux en compte de nouveaux éléments : l’école inclusive, les outils numériques (notamment leur usage pédagogique), la protection de l’environnement et la transition écologique.

La formation des enseignants, dans ses modalités et dans son contenu est un problème très large. Le SNE voit ici la volonté du Sénat d’harmoniser la formation des futurs enseignants aux enjeux de notre monde actuel. Il faudra voir le contenu exact du texte final avant de tirer des conclusions. Ce qui est certain, c’est que, pour le Sénat comme pour notre syndicat, pour l’École, le passéisme n’est pas de mise.

Philippe Ratinet

Secrétaire général aux publications

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