Jeudi 3 octobre, jour des obsèques de Christine Renon, Jean-Michel Blanquer a envoyé à tous les directeurs de France un message sous forme d’une courte vidéo (à visionner ici).

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Il a voulu honorer la mémoire de notre collègue et engager un début de réponse de l’institution aux questions soulevées par son suicide.

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Immédiatement les gardiens du temple se sont enflammés sur la toile pour souligner une indécente récupération et pour lui reprocher de remettre sur la table le sujet du statut des directeurs d’école. (Voir par exemple : ici ou là)

 

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Il suffit pourtant de lire la lettre que Christine a envoyée (à lire ici) pour comprendre que c’est l’exercice de la direction qui a motivé son geste !

 

Le sujet est complexe. C’est un fait. Le SNE y travaille depuis 30 ans. Il réfléchit, propose, alerte. Mais l’Institution est restée désespérément sourde.

 

Le chantier de la direction a été laissé en friches alors que la fonction de directeur s’est transformée, alourdie, complexifiée. Il ne suffira pas de remettre des contrats précaires (CUI et autre CAE pour une aide administrative intermittente) ni de bouger d’un dixième les quotités de décharge pour régler la situation. La solution est moins dans l’avoir que dans l’être.

 

Pour sortir de l’impasse, nous devons entendre le message de Christine Renon et y répondre. Toute notre profession doit s’élever pour que les demandes d’aide de tant de collègues directeurs soit prises en compte.

 

Exigeons des conditions de travail dignes et adaptées à leurs missions. Notre syndicat a avancé des propositions détaillées. Les conditions de travail de nos directeurs doivent être améliorées. Nous avons tous à y gagner.

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Pierre FAVRE

Vice-président du SNE

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Le SNE demande pour tous les directeurs :

1. une revalorisation salariale

2. une amélioration du régime de décharge

3. un secrétariat pérenne et compétent pour toutes les écoles

4. une formation initiale et continue