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ACTUALITÉS NATIONALES

11 juin 2020

Rentrée 2020 : top départ

Mercredi 10 juin, le SNE a participé au ministère à une première série de rendez-vous afin de préparer la rentrée de septembre 2020. Deux autres rendez-vous devraient avoir lieu pour peaufiner dispositifs et scénarios.

 

Le SNE est resté dans la droite ligne qui est la sienne. Notre syndicat avait soutenu la reprise en présentiel le 11 mai. Nous avons donc posé comme préalable que nous souhaitons une rentrée dans des conditions normales partout où cela sera sanitairement possible.

 

Nous avons souligné que, particulièrement dans le premier degré, le rapport humain des élèves à leur enseignant est très fort. Il ne peut être complètement remplacé par du télétravail. La vie collective, terreau de la formation des citoyens de demain, doit être privilégiée le plus possible.

 

 

Des instructions claires et pérennes en amont

 

Le ministère nous a indiqué que la rentrée peut s’avérer normale, partielle ou progressive, selon l’état sanitaire du territoire.

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Quelle que soit la situation, le SNE a insisté sur la nécessité d’informer clairement les collègues. Pour notre syndicat, il est impératif que chaque école de France connaisse les règles de fonctionnement auxquelles elle sera soumise au plus tard une semaine complète avant la rentrée.

 

Réajuster sans cesse et au jour le jour est un facteur de stress tant pour les enseignants que pour les élèves et leurs parents. Pour le SNE, Il est grand temps d’en tenir compte.

 

 

Une aide à la gestion des classes

 

Avec les aléas du télétravail et le retour partiel en cette fin d’année, les groupes d’élèves seront, à la rentrée, d’une hétérogénéité inédite. Le ministère se pose donc la question de la pertinence d’outils d’aide à l’évaluation des acquis.

 

Le SNE a souligné que la gestion de l’hétérogénéité fait partie intégrante de notre métier et que les équipes en ont l’habitude.

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Toutefois, au vu du caractère exceptionnel de la situation que nous traversons, notre syndicat estime que des outils de bilan des attendus pourraient se révéler une aide précieuse pour faire le point. Pour le SNE, il est indispensable que ces outils, s’ils venaient à être proposés, ne soient en aucun cas imposés. Chaque enseignant devra rester libre de les utiliser ou pas.

 

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En cas de reprise partielle

 

Pour le SNE, ce serait le pire des scénarios, tant pour les enseignants que pour leurs élèves. Dans ce cas il sera indispensable de toucher les élèves décrocheurs.

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Pour cela, le SNE réclame la fin du volontariat pour le retour des élèves à l’école.

 

Plus encore, notre syndicat plaide pour le droit des enseignants à choisir les élèves qu’ils accueilleront en classe, de manière à travailler selon les besoins des élèves.

 

Si les horaires doivent encore être aménagés, le SNE a insisté pour que la main reste au terrain. La coordination avec les collectivités territoriales et les entreprises de transport nécessité là encore une information fiable bien en amont de la rentrée.

 

Les dispositifs du type 2S2C pourraient s’avérer pratiques pour compléter la prise en charge par l’école et permettre ainsi aux parents de travailler. Des associations pourraient aussi être sollicitées.

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Des outils numériques (CNED, classe hybride, Lumni…) pourraient venir aussi en appui des écoles, si tant est que les connexions suivent, mais il faut bien en réaliser les limites en termes d’apprentissages.

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Pour le SNE, il ne faut en aucun cas considérer ces moyens comme des supplétifs de l’école. Le confinement a bien montré que les enseignants doivent garder la main sur les apprentissages.

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Les premiers jalons ainsi posés, le SNE va maintenant continuer à préparer cette rentrée de septembre avec le ministère pour que les enseignants et leurs élèves retrouvent le plus sereinement possible le chemin de leurs écoles.

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Philippe Ratinet

Secrétaire général aux publications

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