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ACTUALITES NATIONALES

26 janvier 2023

Le premier degré refuse la réforme des retraites : tous en grève le 31 janvier !

Les enseignants du premier degré se sont mobilisés massivement le jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites. Selon le ministère, 42,35 % étaient grévistes. Cette première mobilisation fut donc une vraie réussite qui a marqué un fort mécontentement et une opposition à cette énième réforme des retraites. 

 

1,12 million de manifestants a battu le pavé selon le gouvernement. Ils étaient plus de 2 millions selon les organisations syndicales. Tous refusent le report de 2 ans de l’âge de départ à la retraite qui passerait de 62 à 64 ans, ainsi que l’allongement accéléré de la durée de cotisation de 168 à 172 trimestres soit de 42 à 43 annuités. Le SNE les refuse également.

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Le SNE appelle donc tous les personnels du premier degré qui en ont la possibilité à se mettre en grève et à manifester le 31 janvier prochain.

Les déclarations d'intention de grève doivent être envoyées avant samedi 28 janvier 23h59.
 

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Les motifs de grève spécifiques au 1er degré

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  • Les enseignants considérés en carrière longue seraient pour la plupart lésés puisqu’ils seraient obligés d’effectuer des trimestres supplémentaires.

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Le SNE milite depuis longtemps pour des aménagements de fin de carrière. Ici, il n’en n’est pas question.

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Le projet prévoit toutefois la possibilité de demander un départ progressif à la retraite à partir de 60 ans. C’est une mesure que le SNE réclame depuis longtemps. Néanmoins l’administration aurait loisir de refuser les demandes des agents, ce qu’elle ne se prive pas de faire déjà dans le cadre des ruptures conventionnelles, démissions, temps partiels…

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Pour le SNE, le départ progressif à la retraite doit être un droit qui ne doit pas dépendre du bon vouloir de l’administration.

 

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  • Les enseignants du 1er degré sont encore et toujours condamnés à exercer toute l’année scolaire de leur départ à la retraite. 

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Le SNE rappelle ici sa revendication de possibilité de départ à la retraite au jour anniversaire, comme c’est le cas pour les enseignants du 2nd degré.

 

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  •  Les enseignants subiraient cette réforme à double titre : d’abord en étant obligés de travailler plus longtemps, ensuite en percevant, à durée de cotisation égale, des retraites bien moins importantes que les retraités et retraitables d’aujourd’hui…

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Le SNE rejette un dispositif qui aboutit à travailler plus, plus longtemps et dans des conditions toujours plus dégradées pour gagner moins.

 

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  • Le seul point rassurant de cette réforme est qu’elle entend préserver le calcul du montant de la pension sur les six derniers mois. 

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Pour le SNE, il s’agit de la moindre des justices. Le salaire d’un PE français est inférieur de 30% à la moyenne des pays de l’UE des 27. Nous n’osons même pas imaginer le montant de notre pension si son calcul venait à s’effectuer sur les 25 meilleures années.

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Quant aux ex-instituteurs qui ont effectué leurs 15 années de service actif et qui bien souvent n’accèdent pas à la hors-classe ou à la convoitée classe exceptionnelle, ils demeureraient encore une fois les oubliés du système. 

 


Pour le SNE, la priorité n’est pas à une réforme des retraites mais plutôt à l’amélioration de nos salaires et de nos conditions de travail. Nous avons martelé sans cesse des revendications précises en ce sens lors de nos rendez-vous au Ministère ces quatre dernières années. Vous pouvez compter sur nous pour continuer.
 

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