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ACTUALITES NATIONALES

1er février 2023

Le premier degré refuse la réforme des retraites :
tous mobilisés les 7 et 11 février

La journée de mobilisation du 31 a été un second franc succès. La mobilisation a un peu marqué le pas dans les écoles, mais elle est demeurée à un très haut niveau : 26,65% de grévistes selon le ministère. Le poids financier des jours de grèves cumulés a joué, mais le premier degré reste fortement mobilisé. Que la source soit syndicale ou institutionnelle, le constat est le même : le nombre global de manifestants a progressé. L’opposition à la réforme des retraites demeure forte. Tout comme l'ensemble des organisations syndicales, le SNE refuse le report de 2 ans de l’âge de départ à la retraite qui passerait de 62 à 64 ans, ainsi que l’allongement accéléré de la durée de cotisation de 168 à 172 trimestres, soit de 42 à 43 annuités.

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Le SNE appelle donc tous les personnels du premier degré qui en ont la possibilité à se mettre en grève et à manifester le 7 février.

Notre syndicat appelle aussi tous les personnels du 1er degré à manifester le samedi 11 février.


Les déclarations d'intention de grève pour le 7 février doivent être envoyées avant samedi 4 février 23h59.
 

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Dans certaines académies, vacances obligent, vous ne pourrez pas être grévistes, mais vous pourrez manifester. Alimenter les cortèges sans perdre une journée de salaire, c’est continuer à peser !

 

Le SNE vous propose une seconde modalité d'action sans coût financier : Notre syndicat a lancé une pétition pour l'amélioration de la retraite, de la rémunération et des conditions de travail pour les enseignants du 1er degré. Nous vous invitons à la signer et à la faire signer par toutes les personnes concernées autour de vous.

 

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Les motifs de grève spécifiques au 1er degré

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Les enseignants considérés en carrière longue seraient pour la plupart lésés puisqu’ils seraient obligés d’effectuer des trimestres supplémentaires.

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Le SNE milite depuis longtemps pour des aménagements de fin de carrière. Ici, il n’en n’est pas question.

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Le projet prévoit néanmoins la possibilité de demander un départ progressif à la retraite à partir de 60 ans. C’est une mesure que le SNE réclame depuis longtemps. Néanmoins l’administration aurait loisir de refuser les demandes des agents, ce qu’elle ne se prive pas de faire déjà dans le cadre des ruptures conventionnelles, démissions, temps partiels…

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Pour le SNE, le départ progressif à la retraite doit être un droit qui ne doit pas dépendre du bon vouloir de l’administration.

 

Les enseignants du 1er degré sont encore et toujours condamnés à exercer toute l’année scolaire de leur départ à la retraite. 

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Le SNE rappelle ici sa revendication de possibilité de départ à la retraite au jour anniversaire, comme c’est le cas pour les enseignants du 2nd  degré.

 

Les enseignants subiraient cette réforme à 2 reprises : d’abord en étant obligés de travailler plus longtemps, ensuite en percevant, à durée de cotisation égale, des retraites bien moins importantes que les retraités et retraitables d’aujourd’hui…

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Le SNE rejette un dispositif qui aboutit à travailler plus, plus longtemps et dans des conditions toujours plus dégradées pour gagner moins.

 

Le seul point rassurant de cette réforme est qu’elle entend préserver le calcul du montant de la pension sur les six derniers mois. 

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Pour le SNE, il s’agit de la moindre des justices. Le salaire d’un PE français est inférieur de 30% à la moyenne des pays de l’UE des 27. Nous n’osons même pas imaginer le montant de notre pension si son calcul venait à s’effectuer sur les 25 meilleures années. Quant aux ex-instituteurs qui ont effectué leurs 15 années de service actif et qui bien souvent n’accèdent pas à la hors-classe ou à la convoitée classe exceptionnelle, ils demeureraient encore une fois les oubliés du système. 

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Pour le SNE, la priorité n’est pas à une réforme des retraites mais plutôt à l’amélioration de nos salaires et de nos conditions de travail. Nous avons martelé sans cesse des revendications précises en ce sens lors de nos rendez-vous au Ministère ces quatre dernières années. Vous pouvez compter sur nous pour continuer.
 

NOS IDÉES POUR L'ÉCOLE

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