Cet état de faits dégrade les fins de carrière des enseignants et ternit l’image de la profession.

 

Aujourd’hui, notre profession a cruellement besoin de dispositifs collectifs d’aménagements de fin de carrière. C’est le constat qu’établissait déjà Dominique Cau-Bareille (Maître de Conférences à l’Institut d’Etude du Travail de l’Université Lumière Lyon 2) dans un article visionnaire paru en 2019.

 

Pourtant, il existe des mesures individuelles d’accompagnement et d’écoute en lien avec la MGEN, mais elles sont très loin de répondre aux attentes et aux besoins des personnels.

 

Au niveau ministériel, un premier pas est la mise en application, pour la fonction publique, de la retraite progressive. Elle est devenue possible depuis le 1er septembre 2023.

 

C’est nouveau, intéressant, mais d’un accès beaucoup trop restrictif puisqu’il faut remplir des conditions strictes pour y accéder. D’ailleurs, le SNE a fait le point pour vous sur ce sujet dans un article du 19 septembre 2023 (https://www.sne-csen.net/retraite-progressive). La retraite progressive demeure une bonne idée qui mérite d’être développée. Elle a vocation à appartenir à un ensemble le plus large possible d’aménagements des fins de carrière, aménagements que nous avons déjà évoqués au ministère à de nombreuses reprises et que nous développerons dans cette série d’articles.

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Comment cela se passe-t-il dans d’autres pays européens ?

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