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ACTUALITÉS NATIONALES

13 mars 2024

Fins de carrière et retraites : deux exemples plus lointains

Après avoir observé la situation de plusieurs pays européens, voyons maintenant les particularités des écoles de Nouvelle-Zélande, puis du Québec.

 

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La situation de ces deux pays

 

En Nouvelle-Zélande, les instituteurs sont recrutés après trois ans de formation. Ils obtiennent le BEd (Bachelor of Education - Primary) qui leur permet d’avoir des élèves de 5 à 14 ans.

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Les écoles normales peuvent être privées et confessionnelles.

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Le Ministère de l'Éducation est en charge d’un système composé du pré-élémentaire, du premier et second degré, du supérieur. Il n’existe pas de rectorat ou d’inspection académique : tout en suivant les instructions officielles, les établissements sont autonomes et communiquent directement avec le ministère.

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Au Québec, l’éducation préscolaire (ou maternelle) n’est pas obligatoire. Les enfants peuvent y aller à partir de 4 ou 5 ans. L’enseignement primaire s’étale sur six ans, est obligatoire et commence à la rentrée de l’année scolaire dès 6 ans.

 

Pour devenir instituteur (on dit localement « enseignant à la formation générale ») il faut obtenir un brevet d’enseignement en suivant l’une des sept voies possibles (via le baccalauréat (4 ans), un diplôme spécialisé, une maîtrise, des stages, des promesses d’engagement d’un employeur) ; un système plus complexe qu’en France donc. Il y a trois autres voies pour les personnes formées à l’extérieur du Québec ou du Canada.

 

Dans l’enseignement public, l’enseignant postule à un poste en centre de service scolaire (francophone) ou en commission scolaire (anglophone). Dans le privé, c’est l’école qui étudie les candidatures.

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Les syndicats négocient tous les 5 ans avec le gouvernement (négociation intersectorielle et sectorielle), le renouvellement des conventions collectives (structure et échelles salariales, augmentation salariale pour contrer l’inflation, retraite, droits parentaux, conditions de travail, mesures d’attraction, allègement de la tâche du personnel…).

 

Une grève générale illimitée très suivie dans les services publics (éducation, services sociaux et santé surtout - sans fonds de grève) contre la « Loi 23 » a débuté le 23 novembre 2023. C’était du jamais vu depuis 40 ans.

 

Les enseignants dénoncent « depuis plusieurs années l’inaction gouvernementale en éducation, qui a mené l’école publique à la dérive et les profs, au bord de l’épuisement ».

 

La grève a pris fin le 28 décembre avec une entente de principe entre syndicats et gouvernement. Cette entente - qui comprend une augmentation salariale de 21,5% mais des mesures sur les conditions de travail jugées décevantes - a été acceptée par la majorité des enseignants.

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Comparatif entre la Nouvelle-Zélande et le Québec
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Pour découvrir d’autres particularités sur l’école néo-zélandaise :

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