ACTUALITÉS NATIONALES
14 mars 2024
Si vous trouvez que l'éducation coûte cher,
essayez l'ignorance
La valse des ministres depuis la rentrée scolaire et les changements de cap au niveau des orientations sont autant de raisons qui nous font douter de la priorité de l’Éducation nationale au niveau gouvernemental. Les diminutions annoncées du budget de l’Éducation nationale et de celui consacré au pacte n’augurent rien de bon concernant une possibilité d’augmentation de nos rémunérations et encore moins d’une revalorisation du point d’indice. L’incompréhension des collègues laisse légitimement la place à de la lassitude, voire à de l’écœurement.
La revalorisation de 2023, présentée comme historique, n’a hélas même pas permis de combler la perte de pouvoir d’achat sur la seule année dernière. Elle a laissé un goût d’inachevé particulièrement amer. L’augmentation symbolique de 5 points d’indice au 1er janvier 2024, soit une vingtaine d’euros mensuels, n’est ni une réponse digne pour faire face aux besoins des agents, ni une mesure suffisante pour renforcer l’attractivité du métier.
Le SNE a fait de la revalorisation des enseignants, tout particulièrement de ceux du 1er degré, son cheval de bataille depuis plusieurs années. Notre syndicat propose des solutions, et notamment une indemnité de vie scolaire pour les enseignants du 1er degré.
Le SNE a de nouveau interpellé le ministère sur le sujet.
Un mouvement de grève a été lancé pour le 19 mars. Le SNE le soutient exclusivement sur le sujet de la revalorisation des enseignants même s’il regrette qu’aucun focus ne soit porté sur la situation des professeurs des écoles, les enseignants les plus mal payés de France.